Misogi dojo: 10 ans déjà....

L'association Misogi dojo a été créée en 2005. Une nouvelle structure du même nom a été montée l'année dernière avec des statuts et un fonctionnement plus adaptés à l'activité proposée. Si la forme juridique change, l'esprit de l'association reste inchangé. Cela fait donc 10 ans que le Misogi se développe. 

A la base de cette association, j'avais l'envie d'explorer, en parallèle de la fac de sport, la pratique de l'enseignement de l'Aïkido. Les cours ont débuté à Gouesnou dans une salle municipale. La plupart des élèves étaient des amis à moi, enthousiasmés par la pratique et la découverte de l'Aïkido. Je ne cessais de leur "casser les oreilles" à parler sans cesse des bienfaits et de l'intérêt de cette pratique. Ils ont fini par venir essayer.

Après les études, j'ai décidé de m'y consacrer pleinement et j'ai ouvert un lieu pluridisciplinaire à Brest, le centre Misogi. Il regroupait des arts scéniques, des arts martiaux et des activités de bien être. Le milieu associatif réserve parfois des surprises, ce projet s'est arrêté après 3 ans. J'ai perdu un lieu, fait le tri dans mes relations professionnelles mais j'ai surtout gagné en expérience et en maturité. L'essentiel était sauvé, mes élèves m'ont tous suivi dans mon nouveau projet réalisé en collaboration avec ma mère: le centre Tsurugi.

Ce lieu (le Tsurugi) continue d'accueillir plusieurs intervenants de qualité dans les domaines des arts martiaux, du bien être et des activités culturelles. Un lieu intimiste, convivial, propice à une recherche en profondeur où le Misogi Dojo peut s'épanouir pleinement. 

Depuis mes premiers pas dans la pratique, mon enseignement et ma vision de l'Aïkido ont beaucoup évolué, notamment grâce à la rencontre avec Léo Tamaki et les maîtres Kuroda, Hino, Kono et Akuzawa qu'il a invités en France et des compagnons de pratique tels que Issei Tamaki, Julien Coup, Erwan Cloarec ou encore Benoit Hauray. Tous les citer serait compliqué. Je souhaite maintenant que cette aventure, ces rencontres, cette évolution dans la pratique et l'enseignement se poursuivent encore longtemps. Le chemin dans les arts est sans fin et ce n'est que le début.

En juin dernier, pour le dernier cours de la saison, Nathalie Poisson, élève de mon père et élève de la première heure au Misogi Dojo a convié en secret avec d'autres élèves, de nombreux pratiquants et amis qui se sont investis dans cette association depuis sa création. Tous n'ont pu être présents mais ce fut une très belle surprise. J'ai passé une soirée exceptionnelle. J'ai aussi été très touché par la bienveillance, la joie, l' amitié et la confiance dont ils ont fait preuve toutes ces années. Je suis très reconnaissant d'avoir eu la chance de rencontrer toutes ces personnes dans cette première étape du chemin. J'ai bonne espoir que d'autres viendront s'intégrer à cette équipe et partager cette passion pour l'étude des arts martiaux et de l'exploration corporelle.

L'association est partie prenante dans de nombreux projets  pour la saison prochaine. Il reste beaucoup de travail à réaliser mais je n'ai aucun doute sur la pertinence de l'orientation du Misogi Dojo. Les perspectives sont très enthousiasmantes! 

Merci à tous mes enseignants, mes amis et mes élèves.

Pour conclure ce post, voici quelques photos du dernier cours de l'année (cours irrévérencieux et agité comme il se doit pour ce genre d'occasion). 

Les photos sont réalisées par Daniel Molinier, qui est également le webmaster de ce nouveau blog et de celui du centre Tsurugi. Il photographie aussi la plupart des stages organisés à Brest. N'hésitez pas à faire un saut sur ma page facebook, vous y découvrirez les photos du dernier stage de Hino AKira à Brest et de celui de Léo Tamaki. Un grand merci à Dan, à cet ami de longue date, pour son travail.